VISITOR

mercredi 13 mai 2009

BUG ALéatoire 2009

visage morcelet 2009

Montage photos 2009

Lazulie acrylique sur toile 2008

l'appartement 2007







undi 18 mai 2009

LA CHAMBRE

la chambre était un peu chère mais tant pis,
je n'ai plus la force de chercher autre chose. 105 marches! C'est ce que j'ai du monter pour l'atteindre, j'ai cru me trouver dans un phare, mais non ce n'est qu'un vieil hôtel miteux qui semble ne jamais avoir quitté les années cinquante. Ça a son charme ! Puis la vue est splendide d'ici, je surplombe les toits et les cheminées.
Il neige aujourd'hui! tout comme il neige depuis un mois environ. J'ai toujours adoré la neige mais là je crois bien que mon coeur en est gelé. Cassant comme de la glace!
Tant qu'il ne fond pas...
Je n'ai aucune idée de ce que je vais faire ici, depuis Lily, je n'est plus envie de rien.
Dans le temps je fabriquais des marionnettes, mais faire danser des pantins j'en ai ma claque!
Dans le temps c'était il y a deux mois encore. Mais je crois que j'avais choisi la facilité, je n’ai jamais voulu me l'avouer mais je n'ai jamais vraiment désiré faire des marionnettes , ce qui me plaisait par dessus tout c'était leur jouer du violon et leur raconter des histoires.
Quand je joue du violon, je n'ai plus à me soucier de rien, c'est comme si j'étais moi-même un pantin et que seule la vibration d'un archet sur les cordes qui me tiennent, pouvait me propulser d'avant en arrière, déclenchant le mécanisme de mon coeur, battant à son rythme ; jusqu'à que les vibrations soient telles que mon corps de bois s'élève et s'envole toujours de plus en plus à l'est. Mais voilà, je n'est jamais eu la force et la confiance nécessaire pour faire de la musique ma vie, puis être artiste aujourd'hui cela ne veux plus rien dire! Mieux vaut faire des pantins, au moins, eux, ils n'ont pas à se préoccuper de ce qu'ils doivent faire ; parfois j'aimerais qu'on agite mes ficelles et ne plus avoir qu'à me laisser porter. La facilité.

Il se passe des choses étranges ici; ces derniers
événements m'inspirent. Cela fait maintenant trois jours que je suis ici, après avoir rodé inlassablement dans ma chambre sans savoir que faire, je me suis assis à ma table devant un vieux cahier et je me suis mis à écrire. Je trouve ce lieu vraiment bizarre; j'ai l'impression ne pas être dans la réalité, mais dans une dimension fantastique.
Hier alors que je rentrais chez moi, la portes de mon couloir, qui jusqu'ici m'intriguait car elle était verrouillé par par plusieurs cadenas comme si elle cachait un terrible secret, étaient entrouverte, une puanteur insoutenable s'y dégageait et envahissait tout le couloir. Je décidais d'aller voir, la peur au ventre mais mon courage bien serré entre mes deux mains. Derrière cette porte se trouvait une toute petite pièce sans fenêtre, où le temps semblait s'être arrêté : un repas prêt, décomposé, disposé sur une plaque électrique, une assiette et des couverts posés sur une petite table, un lit défait, un tas d'objets de poubelle divers et variés étalés sur le sol. Quelqu'un semble y être partit dans la précipitation sans avoir eu le temps de faire ses valises, peut-être lui manquait-il un ustensile ou ingrédient pour faire son repas, peut être était-il allé le chercher chez son voisin, ou était-il allé l'acheter, un jour comme les autres ? Ce qui est sûr c'est qu'il n'est jamais revenu, peut-être qu'il s'est fait enlever, ou peut-être est-il mort... ? En tout cas cela stimule mon imagination, et d'innombrables histoires trottinent dans ma tête.

J'écris, je ne m'arrête plus d'écrire, sur mon vieux cahier j'écris.
Je transforme la réalité, mon imagination se créait autour du moindre détail.
L'immeuble se transforme en phare, les toits des maisons qui se trouvent sous la fenêtre se transforment en vague. Ma bouilloire siffle, ça ressemble à un bruit de fantôme, et là l'homme qui habitait la pièce du couloir se met à hanter ma chambre, au plus haut du phare. L'abat-jour de ma lampe sur lequel est découpé d'innombrables étoiles, les projète de part et d'autre de ma chambre et soudain je me retrouve au beau milieu d'une nuit d'été, grouillant d'étoiles filantes. Le tic-tac de la minuterie de mon four devient mon coeur qui bat.

Le lendemain matin, je n'étais plus dans la chambre de l'immeuble, tout le monde aurait pu me chercher, dans l'immeuble, la ville, le pays, le monde.

Mais je n'étais plus là.

La sonnerie de la minuterie de mon four avait sonné, mon coeur avait cesser de battre


je m'étais noyé.

Le parfum des oubliés Série ANA 2006














Le parfum des oubliés







undi 18 mai 2009

Je t’avais vu partir seul, je ne sais plus où, là-bas, ailleurs, autre part.

Tout celà m’importe peu.

Maintenant que tu n’es plus là, ton souvenir s’efface, tout doucement.

Qu’adviendra-t-il de moi ? Je ne sais.

Je vois des tâches noires éparses se dresser devant moi, des courbes, des sons, des ombres et des formes tentant de reproduire l’image qui me reste de toi.

La lumière de ton absence brille par les feux de

ton silence.

Les rideaux de ma chambre tentent de recouvrir mon corps, m’emportant sans effort vers ce lieu où si souvent ton âme se traînait. Ton âme traînait

Je n’ai pas peur.

Je suis confiant à l’idée de te revoir.

Je sais où je vais.

Le désir de te revoir me brûle ; rappelle-toi ces mains douces et blanches taillées par mon amour, celles-la même qui te soutenaient dans ces chambres bercées par la douleur des mots.

L’encens porte l’odeur d’une voix qui s’est tue.

Tu ne réponds toujours pas.

Tu n’as rien à pardonner ; c’est aussi simple que ça. Ce n’était pas de ta faute, cette histoire là.

Il te suffit de revenir, finir ensemble ce que l’on avait déjà commencé,

pour que tout s’en aille.

La pièce commence à trembler dans mon esprit, troublant ma vision ; une chaleur apaisante m’envahit, réchauffant mon cœur apaisé.

Ca y est ; je te sens arrivé ; la fumée qui m’entoure laisse apparaître le chant de ta parole si longtemps réprimé. Je te vois. Regarde-moi, là, comme ca ; ne pense plus à rien. Je suis là. Pour toujours.

Parle moi.


T-O

Série portrait, "regards d'elles, regardes elles"2006


ESTELLE

Série portrait, "regards d'elles, regardes elles"2006


FLEUR

Série portrait, "regards d'elles, regardes elles"2006




ESTELLE

Série portrait, "regards d'elles, regardes elles"2006




ANAIS

Série portrait, "regards d'elles, regardes elles"2006




FLEUR

Série portrait, "regards d'elles, regardes elles"2006



Séverine

MES DEBUTS: "Prix literraire" 2005

MES DEBUTS: "L'histoire de Jack et lazulie, partie 4" 2005

undi 18 mai 2009

L’oiseau se posa sur la Lune,
Quartz et Lazulie descendirent.
D’ici on entendait encore les échos de la voix de Lazulie chantant au Swirlcrimson
Quartz prit la main de sa Lili...
Et..
Ils dansèrent
Ils tournent, tournent comme la terre
Comme le temps qui n'existe plus
Mêlant nuit et jour
Par un sort, possédé,
Par une danse de l’amour
Sous la lumière de la lune
Regardant ses cils en ciel
Regardant ses longs cheveux blonds
Qui ondulent, glissent sur ses épaules
et volent autour de son cou
regardant les formes de sa Beauté diablesse,
il la fait tourner
Et toutes les créatures du monde les regardent de leurs yeux jaunes brillants de Lune
Ils dansent
sans jamais s’arrêter
Toute la vie...
Et jusqu'à en crever
Dévorés par les yeux,
Épuisés par la danse,
D’une flèche d’amour en plein cœur,
Usés par le temps,
Et par les crocs des loups hurlant à la lune transperçant leur cou.

Ils dansèrent...


CciL



MES DEBUTS: "L'histoire de Jack et lazulie, partie 3" 2005


undi 18 mai 2009

Très vite le monde entier fut averti de l’enlèvement de Lazulie, par les hommes qui se trouvaient dans la salle qui avertirent ceux qui étaient devant la salle, qui avertirent ceux des autres rues, qui avertirent la boulangère, qui avertit le boucher, qui avertit le coiffeur, qui avertit les prostituées qui avertirent le curé qui avertit le père de Lazulie qui avertit la police du monde entier qui se mit à chercher la belle.

Quartz la porta jusqu’à sa voiture, il la mit sur le fauteuil avant droit il se mit sur le coté avant gauche et démarra à toute vitesse. A peine partis, déjà des dizaines de voitures les suivaient. Au bout de quelques secondes Lazulie parvint à se détacher, les liens n’étaient pas bien serrés, il n’avait pas voulu lui faire mal sans doute. Elle passa sur Quartz qui se poussa, elle prit le volant et appuya de toutes ses forces sur la pédale de droite. Elle roulait si vite que sur son passage elle écrasa au moins quatre ou cinq chats et quelques vieux. Quartz la guida jusqu’à son atelier qui se trouvait sur la 3ème blanche de l’arbre bleu coté est.
Le sentier qui y menait était trop étroit il fallait finir à pied, Lazulie arrêta la voiture en travers du chemin , ils sortirent de la voiture, Quartz prit la main de Lazulie et tira sur son bras. Ils coururent à toute vitesse.
Ils prirent un peu d’avance car la troisième voiture de police s’était prise la deuxième qui s’était prise la première qui avait foncé dans la voiture rouge de Quartz qui était en travers du chemin, mais très vite la fourmilière se remit à leur poursuite.

Le coeur de Lazulie battait si vite et fort que le sol tremblait et les oiseaux s’envolaient à chaque fois qu’elle posait un pied sur le sol. Quartz prit le coeur de Lazulie entre ses mains et le caressa doucement pour le calmer, mais arrivée au pied de l’arbre, Lazulie s’écroula, il lui rendit son coeur et la porta jusqu’à sa dernière invention.

Pour y accéder il fallait passer sur une petite passerelle métallique qui grinçait sous les pas de Quartz.
A son bout se trouvait l’étrange oiseau de ferraille.
Sans hésiter il déposa son pied sur l’aile gauche de la machine qui bascula sous son poids, mais Quartz continua sans crainte pour finalement ouvrir la trappe qui se trouvait sur son dos et rentrer dans son ventre. Il s’assit sur le siège et prit les commandes.
La tête de Lazulie , qui reprenait ses forces petit à petit, reposait sur le bras gauche de Quartz qui la retenait, ses jambes, elles, s’étendaient sur lui et le siège droit. La machine s’envola, de plus en plus haut, verticalement.
D’ici les policiers n’étaient plus que de petites taches noires , l’arbre une tache bleue, la ville une tache grise, la terre une grosse tache bleue....

Les cils de Laz²ulie se mirent à battre, pour finalement dévoiler ses jolies billes pistache, Lili montra de sa main à Quartz la Lune pâle droit devant...


MES DEBUTS: "L'histoire de Jack et lazulie, partie 2" 2005



undi 18 mai 2009

Ce jour là il avait plu toute la journée...

Quartz était un homme parmi les autres, amoureux de Lili depuis le jour où ses petits yeux verts avaient croisé les reflets violets des délicieuses lèvres de Lili, des années auparavant. Il croyait même l‘avoir toujours aimée. Quartz était constructeur de machines volantes. Il vivait sur la 4ème branche du géant arbre bleu coté est.
Presque tous les vendredis il venait la voir chanter au cabaret, en particulier les jours de pluie... Il se mettait au fond de la salle, et se dissimulait sous un épais nuage de fumée.

Il n’aimait pas voir tous ces hommes la regarder ainsi.

Ce jour-là il décida de procéder à l’enlèvement de Lazulie.

La stratégie n’était pas bien compliquée : il se rendra au cabaret comme tous les vendredis, il attendra son tour il se faufilera dans les coulisses, il l’attrapera à son retour, il lui bailloligottera la bouche, les jambes, les mains tout en lui disant qu’il ne lui voulait aucun mal puis il la portera et tentera de trouver une sortie.
Une fois la stratégie mise au point, il se rendit au cabaret comme tous les vendredis. Il attendit son tour il se faufila dans les coulisses et à son retour il l’attrapa il lui ligobaillona les mains, les jambes et la bouche tout en lui murmurant qu’il ne lui voulait aucun mal il la porta et trouva une sortie.

Elle ne cria pas, elle ne bougea pas elle se serra contre lui et se laissa porter.


MES DEBUTS: "L'histoire de Jack et lazulie, partie 1" 2005

undi 18 mai 2009

Lazulie, que tout le monde appelait Lili, vivait dans la petite ville d’Oldwall . Elle était incroyablement belle, c’était la plus belle fille de la ville, peut-être même du monde. Elle avait une peau douce extraordinairement blanche et des cheveux très longs d'un blond époustouflant. Ses lèvres si bien dessinées avaient quelques reflets violets. Son long corps, doté de formes généreuses, s'élançait vers le ciel. Certains, même, disaient d’elle qu’elle descendait de la Lune et qu’elle vivait sur une étoile. Lazulie ne se rendait pas vraiment compte de ce qui se passait autour d’elle, elle était solitaire et décalée, rêveuse et disjonctée...
Elle était très douce et paraissait extrêmement calme, mais ne l’était pas autant que l’on pouvait le croire. Lili aimait la musique, la danse et la nuit.

Une fois par semaine, le vendredi soir, elle chantait dans un cabaret « Le Swirlcrimson ».
Mais c’était sa seule et unique sortie, car son père extrêmement possessif et fier d’avoir créé une telle merveille la tenait enfermée jour et nuit dans une cage de cristal suspendue à la 4ème branche, du coté ouest, du géant arbre bleu.
S’il la laissait sortir au Swirlcrimson c’était uniquement du fait que l’on puisse contempler, admirer sa fille, comme s’il s’agissait d’un trophée rare que l’on payait pour avoir le droit d’y déposer un regard, ce qui lui procurait un immense plaisir. Lazulie se laissait faire, elle restait allongée dans sa cage à rêver et contempler le ciel qui définissait son humeur.
Floc pluie œil qui luit…


Tous les hommes du pays se bousculaient pour la voir le vendredi soir entre 22h30 et 00h, certains préféraient ne venir que les jours de pluie où sa voix était frêle et fragile et son corps glacé semblait pouvoir se briser aux moindres instants. Mais plus encore venaient les jours de beau temps où sa voix était ensoleillée et son corps brûlant frétillait de joie sur la scène.

MES DEBUTS: "Ciel En Soir" 2004

MES DEBUTS: "Portrait ana" 2004

MES DEBUTS: "façon Danniel Richter" 2004